Il en a déjà été question lors de la précédente mise a jour du site...mais a cette date, je n'avais pas "épluché" toutes les photos de cet événement. Petit retour en arrière donc.

Début février 2011. Anne en Thailande !
C'est l'heure de remiser le vélo chez Noy, et de prendre le rythme des moyens de déplacement motorisés ! Pour nous accompagner dans ce périple, Noy, qui vit a UdonThani, a négocié des congés pour se libérer de ses deux emplois durant qq jours.

Quant a Anne, ma grande soeur, malgré un séjour raccourci en raison de la révolution égyptienne (son avion a été bloqué au Caire), loin de se laisser démonter, elle a finalement atterri a UdonThani trois jours après la date prévue.

Anne et Noy ont donc fait connaissance. Présentations faites, la première (ma sœur) a eu l'air tout a fait à son aise, juchée sur le véhicule de service de la seconde (ma girlfriend) !!

Et le tour a pu commencer : UdonThani, ChiangMai et Bangkok. Afin d'en laisser pour un futur voyage (hein, Pierre?), un peu plus long cette fois, on a limité au nord du royaume en guise de préambule...
Une semaine riche en kilomètres, mais heureusement aussi en visites de temples (en plein cagnard de préférence!), séances de massage (mazette, qu'est-ce que ça délasse!), parlottes au café, au gré des déambulations dans les différents quartiers explorés !

Vous trouverez d'autres photos sur la page de l'épisode précédent du journal du mour du tonde, mais aussi sur l'album en ligne Flickr dont vous voyez les aperçus affichés sur chaque page du journal (encadrés jaunes).

Vous pouvez également suivre ce lien direct :
http://www.flickr.com/photos/grui_grui/sets/72157625423349311/

De mi-février a mi-avril 2011. Le mour du tonde se divise : la partie métallique (le velo) marque une pause en gardiennage chez Noy a UdonThani et la partie organique (moi) rentre en France avec en particulier, la célébration en famille des 80 ans de mon père !

Retour aux sources bien agréable, avec un petit tour de France pour rendre visite a une bonne partie de la famille, un weekend a la Barak, qq jours a Lyon et qq pas dans la neige en montagne avec mon fringuant géniteur !

Avril 2011 : Marjo en Thailande !

De retour en Thailande, on se prépare, Noy et moi, a recevoir Marjo qui vient passer 15 j de vacances par ici. Entre la chaleur et une réaction au traitement anti-palu, c'aura été l'occasion de faire un bon tour dans l'est et le nord-est de la Thailande en terminant par Bangkok.

On en profite même pour faire une visite à la famille de Noy installée dans la province de Chonburi.

Tout ca fait que le quatrième mois sans pédaler laisse augurer une reprise haute en couleurs...
!

Mai 2011.

Quand j'ai écrit a ma sœur que je suais en mai au Laos le fromage mangé en avril en France, elle m'a répondu : c'est du lard ou du cochon ?
Le fait est que j'ai bien senti passer la reprise après quatre mois d'interruption de vélo : un peu grippé des cannes...!

Mais comme on est le 12 mai et que c'est le dernier jour de mon visa thaï, il faut partir !!
Je m'installe qq jours a Vientiane et Noy vient m'y rejoindre le weekend qui suit. Comme a chaque fois, elle a pris l'habitude de circuler en vélo de location dans les villes ou l'on s'est retrouvés : ChiangRai, PhnomPenh, Vientiane ou ThatPhanom... Une vraie cyclotouriste !

Vientiane, et de nouveau ce constat : une ville qui change de visage a toute allure. Sentiment renforcé en traversant le pays dans les semaines qui ont suivi.
Des buildings qui poussent comme des champignons, (souvent pour en faire des banques), de nouvelles routes et aménagements d'espaces publics (notamment les berges du Mékong a Vientiane, assez réussies d'après moi, réalisation surtout remarquable car gratuite et profitant autant aux laotiens qu'aux touristes!), un réseau telecom a faire pâlir d'envie le riche voisin thaï, etc., etc. et, last but not least, une apparente organisation concertée dans la planification de tous ces projets ensemble.

D'une part les prix augmentent nettement, d'autre part on n'assiste pas a une explosion d'activités liées par exemple a des investissements étrangers majeurs. Comment survivent donc les laotiens moyens dans tout ça ? Quelles retombées pour eux ? Ça reste un mystère pour moi !