Remise en jambes vers le sud : séjour festif à hua-hin chez Noom, Toon et Loua.

Entre bicyclette, buvette, trempette, causette, maux de tête et gadgets, 4 jours de halte bien plein. Moi aussi d'ailleurs (ambiance digne de la Barak !!)

Puis La pluie revient. C'est normal car c'est comme ça dès que je remonte sur mon vélo. Présomptueux de dire ça ? Des fois je m'en passerais. Sincèrement !!

Bref. En route pour Chayaphum !! Ne bégayez pas, c'est le nom de ma prochaine etape...!!!
Les interminables marais salants laissent peu à peu la place a des plaines de rizières et de mais transgéniques au doux nom de SuperCorn751 ou ข้าวโพด888. De petits panneaux colorés placardés le long des parcelles agrémentés d'une sérigraphie montrent un épi de maïs très musclé et coiffé d'un chapeau de cow- boy, impassible malgré des insectes se cassant les dents sur son plant... Bref, c'est pas vraiment de l'industriel mais c'est bien du chimique et du modifié... on ne peut pas l'ignorer.

Les interminables marais salants

Et il pleut encore. Jamais a la même heure.

Quelques nuits dans les temples, qq photos pr étrenner mon nouvel appareil (et surtout apprendre a le manier), qq poussées de fièvre qd la fatigue reprend le dessus, beaucoup de rires avec les rencontres sur la route, quelques moments de doute aussi après 3 ans et demi de voyage, et un mois bouleversant passé près des miens en France.

Et ici il pleut. Quoi, je l'ai déjà dit ??

Le plus dur, c'est pas tant de pédaler sous la pluie, c'est de tenir le parapluie !

Juillet 2010 : prologue de la mousson thaïlandaise.

Humidité de l'aube, juste avant la première averse matinale, encore une bonne journée en perspective !!!
M'en fiche, j'ai des sacoches Ortlieb et un parapluie !!

Après, je ne sais pas si tout séjour prolongé dans une atmosphère a l'hygrometrie saturée provoque troubles de la vision et hallucinations mais il me semble bien apercevoir un scooter sur une voie ferrée, puis un très grand chien blanc...
Bon, après tout, on dit bien que c'est pas la thaï qui compte...!

Avertissement : cet épisode de mour-du-tonde-réalité peut choquer un public sensible et non avisé. "Mour du tonde ltd" ne pourra être tenu responsable en cas de ballonnements, de renvoi biliaire ou de digestion lourde consécutive à une lecture trop attentive.

Brin de toilette bicyclettique, détails un peu gores sur le métabolisme clémentien.

Arrivé a Vientiane c'est le moment de vérifier qq réglages du vélo avant de rattaquer. En particulier, je dois régulièrement rajuster la guidoline dont la fonction est de rembourrer mon cintre papillon (le guidon en jargon cycliste) et limiter les douleurs aux mains.
Comme a chaque fois, je la débobine complètement car elle se bouchonne petit a petit.

Et comme chaque fois, je trouve des agrégats de sel sous la couche en contact avec le métal. Et pas qu'un peu !! Y aurait de quoi saler tous mes plats pendant une semaine !

Comme à chaque fois, je gratte ces accumulations, pensant qu'il s'agit seulement de sel provenant de la sueur qui dégouline le long de mes bras pr goutter au niveau du poignet. Sexy non ? Je vous épargne davantage de sulfureux détails. Tout ça pour dire que cette fois-ci, l'opération de grattage ne révèle pas la surface lisse escomptée mais un trou béant du côté droit (cf photo) et un trou en formation a gauche.

Mince alors ! Voilà qu'en plus de transpirer bcp, je me mets a secréter une sueur corrosive a en percer le métal. Craignos non ?
Pourtant je ne mange moins épicé qu'en Inde, j'ai arrêté le coca, et j'ai pas commencé a boire d'acide (ou pas que je sache du moins), alors ??

J'ai pensé a de la rouille mais 1) c'est du duralumin donc ça rouille pas 2) ce sont bien des petits tas de sel blanc et non une corrosion couleur ... rouille et 3) c'est localisé aux extrémités du guidon et non sur les zones d'usure ou la peinture est partie.

"Electrolyse, mon cher fistonn", me dit mon père.
Mains abrasives, affirmeront d'autres.
Le papillon étant un animal éphémère, il en est peut-être de même pr le guidon du même nom.
Bref, si vs en pensez qqch, ou surtout si vous avez une solution, annoncez donc !
En attendant je vais bientôt devoir changer de cintre !

A moins que je me serve de ce drôle de métal jaune qui recouvre nombre de monuments de Vientiane pour renforcer mon papillon aux entournures...