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Le journal du tour du monde à vélo par Clément...

... mis à jour au gré des connexions internet rencontrées sur la route
et des humeurs de son webmaster de frère à Paris...

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Envoi n°1 du 21/04/07

Episode 4 : de Gênes à Rome, 1er -18 avril 2007

Pays : ITALIE
km parcourus depuis Grenoble (FRANCE) : plusieurs centaines

<-- Episode précédent


cuisine au feu qui fait un peu oublier le froid.

cliquer sur les images pour les agrandir

a pise, on fait un crochet pour voir la tour. on la voit un peu. on voit aussi beaucoup de japonais et de francais. ca fait un peu trop de monde pour nous qui sortons juste des bois. en plus on a de la route a faire alors, puisqu il fait (enfin) beau et on repart pour longer la cote. on bivouaque dans la foret, en buvant du vin australien. on est le 27 mars, c est le debut du printemps pour nous puisque ce sera la 1ere nuit a plus de 5 degres !!!!

 

pause en bord de nationale pour echanger sur la musique : entre les fatals picards - dont le djembe-mannous a ravi pendant des heures avec ses postes t-en-veu-man, j-ai-creve-mon-scoot-faut-changer-la-roue-man -(merci julien, merci marjo), mika (merci stef), vivaldi (!), et dst (merci lionel), ca depote grave !

 

pause du soir. On est un peu lessives : on dort plus de 12h par nuit et pourtant le lever dans le froid reste douloureux.

qq jours plus tard, le mauvais temps revient et, alors qu on grimpe une cote, en fin d apres midi, on fait une pause sur un parking sur lequel un transporter vw est arrêté. tres vite on engage la conversation avec daniel en train de changer sa batterie. il nous propose de nous heberger pour la nuit chez lui. marche conclu, sa compagne et leurs 2 enfants se tassent on charge les velos et on part avec eux pour arriver dans une maison immense dont ils sont les gardiens. les proprietaires allemand ne viennent que lors des vacances, la semaine prochaine, donc on beneficie de tout un etage avec terrasse et une vue ahurissante sur les coteaux des vignobles de “morellino di scansano”. c est notre premiere soiree avec des italiens donc on s essaie a retenir qq expressions utiles et tout le monde jongle comme il peut avec le francais, l anglais ou l allemand.

le lendemain, on repart sous le soleil avec une carte detaillee de la cote pretee par daniel (on lui renverra depuis naples). On fait des haltes dans trois villages fortifies installes sur des promontoires, a la recherche du cappucino matinal. C est le debut de la dolce vita qu on imaginait. Pendant ce temps la, on entend des bruits edifiants sur les cotes de popularite des candidats a la presidentielle en france ...

 


a ce moment aussi, la rencontre d un bureau de poste n eveillait pas encore de pulsions vengeresses chez nous… c est devenu un peu different depuis, au vu des delais d acheminement des postes francaise et italienne.

 

Pour ceux qui se preparent a partir en voyage a velo, un petit en-cart technique de bricolo du dimanche : en roulant, je constate que sous l'effet du poids des sacoches avant, ma fourche téléscopique est tout le temps comprimée jusqu'en butée. avec des poignées de guidon en caoutchouc et des colliers de serrage, je durcis l'amortisseur et le résultat est assez concluant. on verra si ça dure !
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on a desormais l intention de passer qq jours a rome pour tenter de regler les questions administratives des visas pour le maghreb. aborder une capitale en velo avec des paperasses à faire nous interroge pas mal : qu'est-ce qu'on va pouvoir faire des vélos, comment va-t on s'orienter, où va-t on loger, l'agglo est-elle tellement étendue qu'il faut 2 jours d'approche avant d'atteindre le centre, etc, etc ???

par internet, mon pere nous a fait une reservation expresse dans un camping de rome. On aura beau chercher, on ne trouvera pas moins cher. En plus, on arrive un jour plus tard que la date annoncee et malgre un mail envoye pour prevenir, ils veulent rien savoir sauf qu ils nous facturent une nuit en plus. Heureusement, le jour du depart, grace a la determination sans faille de anne (qui masterise le vocabulaire de l italienne courroucee), ils se sont finalement assis sur leur nuit supplementaire. Meme si  on ne voit que nos trognes sur les photos, sachez qu on a vachement essayer de socialiser avec les autres campeurs. En vain. On a beau eu faire frire des gesiers au butagaz devant la tente des voisins (pas fous, pas devant la notre !), utiliser la table de camping d exterieur a 23h pour diner sous la pluie, ils ont plutot evite nos regards.

A partir de maintenant, sans le savoir, on commence notre grand schlem des ouin-ouineries : un deluge de boulettes, de gaffe, de poisse et de pas-d-chance.

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