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Envoi n°27 depuis Phnom-Penh le 17/01/2010
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Pays : Cambodge
km parcourus depuis le départ de France le 15 mars 2007 : 34 000 km
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Le plus étonnant dans le titre n est finalement pas la localisation mais bien le mot travail... en effet, cela n aura pas échappe au lecteur assidu du "mour du tonde" (combien diable sont ils encore ?) : sans être tabou sur ce site ouaibe, il n est pas sorti souvent et me parait un brin empoussiéré les premiers jours ! |
Alors voila, après 1000 jours et 34 000km a vélo, le mour du tonde marque le coup a Phnom-Penh.
Pour l’occasion j ai sorti mes shorts tout neufs (achetés 10 jours plus tôt), brossé mes tatanes et réactivé la notion de jours de semaine ainsi que celle d’horaire à respecter. |
en khmer, sokabay signifie "heureux". c est également le nom que porte cette petite ONG qui gère un refuge pour enfants maltraites a Phnom-Penh. grâce a Estelle, ma logeuse, (a l heure qu’il est, l expression "a cause d Estelle" conviendrait davantage!!!! Je plaisante, hein !), j ai pu rencontrer la directrice de Soksabay qui m a proposé de travailler a soksabay. |
Depuis, en matinée, je suis avec les enfants sur de l accompagnement vie quotidienne ; l après-midi, je fais de l administratif avec la directrice. |
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D’après moi, les deux points forts de cette structure sont la réelle mise a l abri des enfants et la possibilité d accéder a un solide niveau d instruction. le premier point relève de la mission principale du "refuge" qui prend en charge ainsi une cinquantaine d enfants de 5 à 23 ans dans une ambiance familiale. autant dire que faire accepter une telle initiative dans le contexte cambodgien et la porter durant 12 ans n a semble-t il pas été une mince affaire...
Le deuxième passe par une stratégie de scolarisation dans une école réputée de la capitale, doublée d un encouragement a l entraide entre les enfants.
Il en résulte que, a titre d exemple, tous les "enfants de soksabay" parlent l anglais. les plus grands ont même entame un cursus universitaire ! |
Beaucoup de choses restent cependant balbutiantes, faute de moyens notamment. La mise sur pied d’un véritable travail en équipe pluridisciplinaire, le lien avec les familles et l’accompagnement global des enfants mériteraient une réflexion approfondie pour gagner en cohérence et en continuité... |
Si vous souhaitez en savoir plus, consultez le site internet de l association (www.soksabay.com) ou contactez-moi par e-mail ! |
A cote de cette nouvelle expérience - le mour du tonde n en finit pas de me surprendre ! - j en profite pour devenir phnom-penhois. visiter un peu, rencontrer des gens ou chercher un café qui deviendrait "mon repaire" dans cette capitale... mais, faut bien dire ce qui est, le plus souvent, après ma journée, j’ai plutôt envie de rentrer a la maison que de me balader aux heures de pointe. |
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Le trafic est régi par une règle simple mais risquée : celui qui ose le premier a des chances de pouvoir passer avant les autres. au point qu’à certains carrefours régules par des feux tricolores, on trouve en plus des policiers qui font respecter la signalisation a grands coups de sifflet. souvent aussi ils se jettent littéralement devant les voitures pour les empêcher de forcer le passage lorsque le feu est rouge ! |
Une autre règle prévaut également : celui qui a un gros véhicule se doit de s imposer à tous les autres. même si ce faisant, il se retrouve bloque au milieu d un carrefour, stoppant ainsi l intersection dans les 4 directions. |
La rivière aux 1000 parfums. c est ainsi qu’est surnommé l égout à ciel ouvert qui jouxte un marché tout prés de la maison d Estelle. c est imagé à dessein. n empêche, j aime bien l ambiance des marches. |
Même si je ne me suis pas encore fait des masses d’amis chez les Khmers, c est fou le nombre d’entre eux qui parlent un anglais suffisant pour leur activité. En effet, on peut comprendre et se faire comprendre aussi bien à la banque qu’au marché ou au petit resto installé à même la rue dans un quartier excentré. En comparant a la Thaïlande ou au Vietnam, la différence est flagrante car on n’y parle anglais que dans les coins touristiques. En dehors de ces endroits, seuls qq jeunes pratiquent la langue de Shakespeare. |
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Et pendant tout ce temps, le vélo mûrit dans la cour... après 10 455 km en 2009.
Mais début février, c’est reparti pour fendre la bise !
Bonne année 2010 à toutes et tous !
Clément |
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D ailleurs, la maison, la voila ! |
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