Le journal du tour du monde à vélo par Clément...
... mis à jour au gré des connexions internet rencontrées sur la route
et des humeurs de son webmaster de frère à Paris...
Au fait, pensez à écrire à Clément :
Ca lui tient lieu de carburant !
Envoi n°du 6 et du 22 septembre 2009, depuis Buon-Ma-Thuot, Vietnam Episode n°91 : arrivée à la frontière Laos-Vietnam Pays : Laos |
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fin de tempête : la descente des eaux |
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de notre point d observation, on pouvait mesurer heure par heure la montee des eaux ... |
 Passer le temps. Bonaventure, the et zenitude. |
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 Craignant sans doute de perdre des biens, les voisins sont revenus regulierement pour surveiller leur maison. Ici, a la demande des gerantes de notre guest-house,ils ont recupere la machine a laver qui derivait, emportee par le courant. Et tant qu a faire ils l ont amarree a leur maison avec un fil de fer et un clou plante dans la paroi ! |
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Sans vraiment comprendre la philosophie qui les anime, je suis admiratif devant la reaction des habitants sinistres. s il fallait en esquisser qq traits, je dirai : faire avec par soi-meme et aller de l avant sans chercher de bouc emissaire. D apres un commercant, la derniere innondation de cette ampleur remonte a 1968. cette fois-ci, apres qq recherches sur le net (bulletins des ong presentes sur place), j apprends que ce sont plus de 90% des terres qui se sont retrouvees sous les eaux. sur les 117 000 habitants de la province d attapeu, la crue en a touche 110 000, causant notamment 16 deces et poussant plus de 37 000 personnes hors de leur maison ! Apres la pluie le beau temps. une fois la decrue amorcee, tout le monde commence illico a brosser les murs et a s aider autant que possible de l eau qui rend la boue encore extractible. sans ca, l eau se retire et la boue se figen en une croute dense, uniforme, lourde et moulee sur 60cm d epaisseur. |
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| Construit par des gens prevoyants ou bien avises, le wat-luang d attapeu n a pas subi de degats des eaux.seuls 10 petits cm d eau sont venus clapoter jusqu ici. | ||||
 D autres n ont vraiment pas eu cette chance. |
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 Matin, café, soleil. |
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en 48h, les rues reapparaissent, envahies de detritus, puis des meubles et literies que les habitants font secher, et enfin, les engins lourds de deblaiement deboulent pour permettre la reprise de la circulation. tout ce temps bloque a attapeu m a grignotte les derniers jours de mon visa lao. je dois reprendre la route et parcourir les 120km jusqu a la frontiere lao-viet. tout le monde me dit que la route est degagee et sans trop de cotes sournoises : pas de probleme ! quand on me dit ca en general, je reste sur mes gardes. ca n a pas rate cette fois encore ! |
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| sur ce troncon, la route nationale 18 etait bonne, degagee ... et bordee de paysages bien sauvages..... pour un velo ca passe sans probleme, tandis que certains poids lourds se sont retrouves bloques par des arbres tombes ou des portions de route emportees, les travaux de degagement etant laborieusement en cours. alors pour s occuper, les chauffeurs aident au chantier!! mais car il y a un "mais", meme a velo : c est du up&down sur la deuxieme moitie. avec une preference assez marquee pour les cotes a 10% sur 500m pour terminer par un poste-frontiere sur une arete de montagne. j ai bien fait de prevoir une journee et demie pour ce troncon. | ||||
Entrée au vietnam |
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le premier soir, camping improvise dans une foret vraiment dense, au pied d un arbre de 30 m de haut, feu de camp, noddles, douche au bidon avec 0,75litre ... et couche sans duvet. m en fous, fais meme pas froid! les reflexes de bivouacs se reactivent en un clin d oeil !
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Arrivé a xesou, pause cafe, histoire de craner une derniere fois en parlant lao. apres la frontiere ca sera plus la meme. va falloir comprendre et se faire comprendre autrement. la patronne est sympa. elle aimerait bien que je reste dormir dans sa chambre d hote (si on peut appeler ainsi cet abri de jardin en planche!). et aussi que je lui prenne un repas complet et un coca et un cake et des bananes avec qq petits desserts emballes dans des feuilles de bananiers. au bout d un moment elle comprend que le cafe chaud, ca me suffit. alors elle s assoit et me raconte, bcp plus detendue, l histoire de ce cycliste americain arrive a xesou a velo comme moi, deux mois plus tot. il etait fatigue, a dormi ds son palace et devait reprendre la route le lendemain. au matin, quand il a vu que ca montait encore jusqu a la frontiere, il s est fache tout rouge, a beaucoup vitupere et a change d avis : il a vendu son velo pour trois fois rien et a pris le bus pour retourner a vientiane : ras-le-bol du velo. Je ne sais pas si cette histoire est vraie c est pas ce qui compte. mais elle m a bien fait rire sur le moment. un peu moins une heure apres lorsque je suais a l assaut de cette frontiere perchee. il avait vu juste, le bougre, ca monte bel et bien. c est la vie. |
 brume matinale. |
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07 octobre 2009, 937e jour du mour du tonde |
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